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AVION : MOTION DE SOUTIEN À L’ACTION DES CHEMINOTS
Le Conseil Municipal d’Avion réunit ce Jeudi 5 Avril 2018 exprime son total soutien à la mobilisation des cheminots pour empêcher :
- La casse du service public SNCF avec l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
- La marche vers la privatisation par la transformation de l’EPIC SNCF en société anonyme par action.
- Le dumping social au travers de la remise en cause des embauches au statut et de son contenu.
Les conséquences de ce projet de loi seront lourdes pour les conditions de vie et de travail des cheminots, pour les usagers du rail mais aussi pour les collectivités locales et territoriales.
Même si le gouvernement, pour diviser l’opinion publique et les cheminots, tente de minimiser ses objectifs, ce projet aura des répercussions sur toutes nos populations tel que : hausse des prix du billet et des contributions des collectivités, décision de fermetures de petites lignes transférée aux régions qui n’auront pas les finances pour les maintenir en état. Mais aussi, fermetures des petites gares et réductions des arrêts de proximité découleront de cette politique néfaste à l’équilibre des territoires.
Alors qu’il n’y a jamais eu autant besoin de transports collectifs et massifiés pour réduire les sur-usages des voitures et des camions, pour réduire les graves problèmes de pollution et pour stabiliser la couche d’ozone et empêcher l’effet de serre, cette politique désastreuse va s’ajouter :
- Aux autres politiques insuffisantes et qui déréglementent l’ensemble des services publics (Hôpitaux, EPAHD, Logements, Ecoles, etc…) et qui rendra de plus en plus difficile au quotidien la vie des usagers, de notre jeunesse et des salariés.
- Aux suppressions d’emplois des grands groupes privés comme Carrefour qui pourtant ont largement bénéficié des crédits d’impôts du CICE et qui sans scrupule ont annoncé des dividendes record versés à leurs actionnaires.
- Aux contraintes budgétaires dans lesquelles ont enferment nos communes et les institutions au mépris de leurs services indispensables aujourd’hui, de l’emploi efficace de la fonction publique territoriale et des emplois de solidarité et d’insertion.
Le Conseil Municipal d’Avion demande au gouvernement :
- De retirer ses projets de privatisation de la SNCF inefficace pour l’emploi et pour l’intérêt général d’autant que l’article 5 du règlement européen ne l’y oblige pas.
- De prendre ses responsabilités concernant la dette que l’Etat a lui-même contribué par ses décisions du « Tout TGV» et dont ne sont pas responsable les cheminots. Dette qui sert d’alibi pour déstabiliser le service public ferroviaire et empêcher surtout un investissement élevé sur l’ensemble des lignes.
- De porter une autre politique de financement des transports publics qui ne péjore pas les régions et les collectivités territoriales mais au contraire accélèrent les réponses urgentes et indispensables à un mieux vivre quotidien dans les déplacements utiles au travail, à la formation et aux loisirs.
- D’ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales pour garantir le statut public et intégré de la SNCF, pour améliorer et garantir le statut des cheminots et des futurs jeunes embauchés garant de la qualité et de la sécurité des circulations des voyageurs et des marchandises.
Le Conseil Municipal d’Avion confirme sa solidarité active aux cheminots et considère que leur victoire sera essentielle pour le devenir des services publics, pour un aménagement des territoires équilibré et pour affronter les enjeux environnementaux et énergétiques du XXIème siècle.
Fabien Roussel , Député PCF du Nord : « Les Retraités doivent être respectés! »
PÉTITION : Pour réussir le BHNS, il faut la gratuité des BUS !
BHNS : GAGNER LA GRATUITE
Depuis plusieurs mois déjà, nos rues sont envahies de travaux de toute part.
Le BHNS sera prochainement une réalité quotidienne pour chacun d’entre nous. Il remplace le projet de tramway voulu puis abandonné par les élus en raison de son coût.
En fait on change la flotte de bus….
Mais pas seulement puisque le BHNS représente le bus du futur. L’objectif, selon ses partisans, est de convaincre des milliers d’usagers de laisser la voiture pour prendre le bus.
Pas simple même si, sur des courts trajets il sera plus rapide de prendre le bus qui sera prioritaire partout.
Le remplacement des bus actuels va permettre de faire circuler des bus respectueux de l’environnement, silencieux et non polluants.
Si ça marche, on respirera mieux dans nos villes. C’est devenu une priorité.
Mais il y a un hic…
Eh oui, car après avoir dépensé 400 millions d’euros au minimum dans les travaux, le SMT 1 et la majorité des élus de la CALL refusent de mettre en place la gratuité totale du bus malgré les demandes répétées des élus communistes;
C’est idiot, de refuser de regarder la réalité en face : sans gratuité, l’avenir du fonctionnement du BHNS est compromis !
Les avantages de la gratuité…
- Avec l’arrivée des BHNS en Artois Gohelle, augmenter fortement le nombre d’usagers des bus par la gratuité et par une amélioration de la trame des lignes complémentaires.
- Partout où la gratuité a été mis en place, le nombre de voyageurs a été multiplié parfois par deux, trois ou quatre.
- Plus besoin de distributeurs de titre de transport, plus de contrôle ni de fraude, de gestion des contraventions, ni d’abonnement. Donc des économies importantes très supérieures à ce que rapporte les tarifs actuels !
- Moins de routes saturées de voiture et donc un air de meilleur qualité ( Le bassin lensois est l’un des plus pollué de France avant Paris). Moins d’accident et de tôles froissées !
- Moins d’incivilité et de tensions dans les bus ( en baisse de 60% à Dunkerque avec seulement la gratuité du week end). Le bus gratuit permet, là où il est mis en place, de créer du lien social . J’peux lire mon journal, discuter avec mon voisin et téléphoner tranquillement sans risquer un PV!
- Redistribuer du pouvoir d’achat et gommer les inégalités d’accès à l’emploi et aux loisirs. Le cout d’une voiture est estimé entre 3500€ et 6000€ par an ! Alors, qu’en vous en avez 2 ou 3 … par obligation ! Mais en même temps près d’un tiers des habitants du bassin n’a pas de véhicules motorisés !
- Les bus gratuit c’est aussi travaillé aux connexions entre lignes de bus et gares SNCF, voir d’y monter son vélo pour assurer la fluidité des déplacements !
- Le manque à gagner (s’il y en avait un) peut être largement financé par le versement transport des entreprises qui seront aussi les bénéficiaires d’une circulation plus fluide !
- La gratuité c’est aussi un choc psychologique positif. L’objectif est bien, avant tout, de faire préférer aux habitants l’usage des bus, sinon tout ça ne servirait à rien !
- D’ailleurs, en France, aucun des 27 groupements de communes ayant choisi la gratuité n’est revenu en arrière. C’est donc une question de volonté et de choix politique !
ISRAËL-PALESTINE • Et si Marwan Barghouti avait de nouveau raison ?
Depuis sa cellule, Marwan Barghouti, le plus important dirigeant palestinien du Fatah emprisonné en Israël, a fait en Mars 2012 une déclaration inhabituelle en appelant son peuple à entamer un soulèvement populaire contre Israël, à interrompre les négociations et à suspendre la coordination sécuritaire. Jérusalem ferait bien de l’écouter. Barghouti, qui purge cinq peines de prison à vie, est un des initiateurs de la deuxième Intifada. Avant que cette dernière n’éclate, il avait averti Israël qu’elle était imminente. A l’époque où il était encore un dirigeant épris de paix, populaire et non violent, Barghouti avait fait la tournée des partis sionistes israéliens et des faiseurs d’opinion pour les exhorter à conclure un accord avec les Palestiniens sous peine de voir éclater un nouveau soulèvement. Ses paroles étaient restées lettre morte et une terrible Intifada avait explosé. Barghouti y avait joué un rôle clé.
De sa cellule, Barghouti peut désormais observer le gel total des négociations et l’immobilisme d’Israël : les dossiers de l’occupation et de la paix ont disparu de l’agenda israélien. Et il appelle de nouveau son peuple à se soulever. On peut le comprendre. Si Israël avait voulu d’un accord avec les Palestiniens, il aurait dû libérer Barghouti, le dirigeant le plus authentique du Fatah. Israël a choisi de ne pas le libérer, pas même dans le cadre d’un échange de prisonniers. Quant à l’occupation, nous avons tendance à considérer que, si l’on n’en parle plus, elle n’existe plus. Cette approche pourrait bientôt nous exploser à la figure. En pensant que cette situation peut durer éternellement, le gouvernement nous mène vers un autre cycle de violence. Barghouti préconise aujourd’hui une opposition non violente et nous devrions l’écouter avant qu’il ne soit trop tard. Si un troisième soulèvement éclate, Israël ne pourra plus feindre la surprise. Barghouti nous aura avertis.
René Backmann écrivait dans le Nouvel Observateur, le 2 avril 2012 : « Celui que le pacifiste israélien Uri Avnery a baptisé « le nouveau Mandela » bénéficie en Palestine d’une popularité de héros national. Selon un sondage rendu public le 19 mars, il l’emporterait avec 64% des voix s’il était confronté, dans un scrutin présidentiel, au « Premier ministre » du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Face au même adversaire, Mahmoud Abbas n’obtiendrait que 53% des suffrages. « Si Israël avait voulu un accord avec les Palestiniens, le gouvernement aurait libéré Barghouti, écrivait la semaine dernière l’éditorialiste de Haaretz. Il est le dirigeant le plus authentique que le Fatah ait produit et il pourrait conduire son peuple à un accord. Contrairement à ce que nous avons fait auparavant, nous devons l’écouter avant qu’il ne soit trop tard. Si un troisième soulèvement éclate, Israël ne pourra pas feindre la surprise. Barghouti nous a prévenus ».
Le Sénateur PCF Eric Bocquet sur la fraude fiscale: Faisons sauter le « verrou de Bercy » et exigeons la justice fiscale !
Justice fiscale
Faisons sauter le « verrou de Bercy » et exigeons la justice fiscale !
Saviez-vous que la France est le seul pays au monde qui permet aux grands fraudeurs fiscaux d’échapper complètement à la justice, si le gouvernement le décide ?
C’est ce qu’on appelle le « verrou de Bercy » : un dispositif archaïque et scandaleux qui empêche la justice d’engager des poursuites pour fraude fiscale, car le ministère des Finances doit d’abord donner son feu vert.
Résultat : les grandes multinationales ne sont jamais ou très rarement poursuivies en justice et condamnées.
La bonne nouvelle est que nous avons aujourd’hui l’occasion unique de mettre fin à ce privilège digne de l’Ancien Régime. Une mission d’information vient d’être lancée à l’Assemblée nationale et les député.e.s que nous avons élu.e.s ont le pouvoir de « faire sauter » le bouclier judiciaire des fraudeurs du fisc. Mais face à l’immense pression des lobbys, ils ont besoin d’une forte mobilisation populaire pour y arriver.
Demandez aux député.e.s membres de la mission d’information de faire « sauter » le verrou de Bercy, en confiant aux juges et au Parquet les poursuites et la sanction de la fraude fiscale !
Ce droit de veto du ministère des Finances conduit à un nombre très faible de condamnations. Alors que nous sommes toutes et tous soumis à des obligations fiscales, les règles du jeu sont différentes pour les plus grands fraudeurs fiscaux : sur les 50 000 redressements fiscaux chaque année en France, seuls 1000 sont poursuivis au pénal.
L’évasion et la fraude fiscale représentent pourtant 80 milliards d’euros de pertes par an pour le budget de l’Etat. C’est 15 fois « le trou de la sécu » et cela ruine nos hôpitaux, nos écoles et l’ensemble de nos services publics qui sont pourtant essentiels à notre société.
L’impunité doit cesser ! Tandis que des SDF sont aujourd’hui condamnés à de la prison ferme pour avoir volé des pâtes et du riz, les riches multinationales qui organisent le plus grand casse de tous les temps comme Apple et Google bénéficient elles d’un véritable passe-droit en ayant la possibilité d’éviter les tribunaux et de négocier tranquillement avec Bercy en cas de redressement fiscal.
Face aux scandales à répétition, une commission d’information dédiée à l’Assemblée nationale a aujourd’hui la responsabilité de statuer sur cette justice à deux vitesses, héritée d’un autre âge.
Nous n’avons jamais été aussi près de mettre un terme à ce scandale et faire avancer largement, en France, la bataille de la justice fiscale.
Exigez des membres de la mission d’information de l’Assemblée qu’ils mettent fin à la justice d’exception pour les multinationales et les grandes fortunes, en mettant fin au verrou fiscal !
Aidons aujourd’hui les député.e.s à rétablir la justice fiscale et à mettre fin au « verrou de Bercy » en traçant — grâce à votre action — le chemin d’une mobilisation victorieuse.
Fabien Roussel, désigné officiellement pour construire une liste citoyenne et de rassemblement aux élections régionales Nord Pas De Calais Picardie
Fabien Roussel, secrétaire fédéral du PCF Nord, sera tête de liste communiste aux élections régionales de décembre 2015 dans la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
L’information a été confirmée, à Hellemmes, de la bouche de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, en pleine tournée des grandes régions. Pour lui, pas question de faire cause commune dès le premier tour avec la liste menée par le socialiste Pierre de Saintignon. Et pas question de se résigner non plus : « Il y a une pression forte qui voudrait faire croire que les électeurs n’ont le choix qu’entre la politique du gouvernement (la liste Saintignon), la droite ou le FN. Eh bien nous, nous voulons redonner de l’espoir. »
Cet espoir passe par une « liste citoyenne » composée de « représentants de la vie civile, de communistes, d’écologistes, de membres des forces de gauche »… Les fédérations communistes des cinq départements de la future grande région ont déjà commencé à réfléchir à la personne la plus à même de montrer le cap. Un nom s’est imposé dans tous les territoires : Fabien Roussel, militant de 46 ans, originaire du Béthunois, passé par le Valenciennois, père de famille et secrétaire du PCF nordiste depuis juin 2010. Objectif : composer la liste « la plus ouverte possible ». Y compris avec les représentants écologistes d’EELV ? « Nous, on leur tend la main, indique Fabien Roussel. Ce qui nous unit, c’est le désir d’un nouveau modèle économique, social et écologique. Nous avons des idées communes sur la meilleure répartition des richesses. » Pour rappel, le socialiste Pierre de Saintignon espérait lui aussi réunir dès le premier tour les forces de gauche, dont les écologistes. N’y aurait-il personne pour croire que ces derniers vont aller au bout de leur démarche de candidature autonome ?…
Les délégués des cinq fédérations communistes du Nord-Pas-de-Calais-Picardie se sont réunis à Avion le samedi 27 juin en conférence régionale pour valider le postulat d’une liste « citoyenne » (autonome vis-à-vis au PS) et pour confirmer le choix de Fabien Roussel. Choix qui a été définitivement entériné par un vote des militants de ce début juillet.
La candidature a officiellement été validée lors d’une réunion qui s’est tenue ce lundi matin en présence des parlementaires communistes de la nouvelle région. La décision fait suite au vote de presque 3000 militants le week-end dernier. En Nord – Pas-de-Calais – Picardie, quasiment l’unanimité des votants ont souhaité une liste autonome et plus de 90 %, selon les derniers résultats, ont adoubé la candidature de M. Roussel.
Pour Éric Bocquet, sénateur du Nord. « Cette liste est une chance. C’est une liste communiste motivée à redonner espoir aux gens. » Pour ce faire, ils comptent sur une liste de 180 candidats « proches du peuple. » Une manière de reconquérir les voix des abstentionnistes considérées comme la clé de ces élections. Fabien Roussel l’a confirmé, « nous ne présenterons pas de professionnels de la politique. Ce seront des personnes impliquées et engagées dans la vie locale. Il y aura des ouvriers, des responsables associatifs et syndicaux. »
La composition précise de la liste sera quant à elle finalisée en septembre.
NON à la Réduction des Services Publics Avionnais ! SIGNEZ LA PÉTITION EN MAIRIE
Fermetures des Casernes de Pompiers: Les Élus Communistes et Républicains de la CALL votent CONTRE !
Le CIPALL : un service public
de proximité à défendre !
Les Élus Communistes et Républicains, avant qu’une décision ne soit prise, ont demandé solennellement la remise à plat de ce dossier et l’engagement d’un véritable travail de réflexion associant élus et représentants du CIPALL afin de dégager les meilleures solutions possibles pour le bien de notre population.
Depuis de trop nombreuses années, les services publics font l’objet d’attaques en règle de la part de l’Etat et de l’Union européenne. En considérant systématiquement qu’ils sont sources de dépenses qu’il convient de supprimer, ces derniers tentent de faire oublier qu’ils sont avant tout sources de services aussi importants qu’indispensables rendus à nos populations.
Qui n’a pas eu à déplorer la disparition d’un bureau de poste, d’un commissariat, d’une gare ou d’un service de maternité ? Aujourd’hui, c’est notre service communautaire de sapeurs-pompiers volontaire qui est sur la sellette et ce rude coup est, cette fois, porté par les élus majoritaires de la CALL.
Les interventions de nos pompiers volontaires sont multiples et d’une importance qu’on ne peut sous-estimer (nids de guêpes, chutes d’arbres, bâchage de toitures endommagées, divagation d’animaux…). Non seulement le CIPALL conforte et complète les missions du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) mais la présence de 8 centres d’intervention (CPI) répartis sur le territoire permet, par ailleurs, une intervention rapide que rien ne saurait remplacer, et surtout pas l’intervention de sociétés privées qui représenterait, de plus, un coût non négligeable pour les habitants de notre territoire.
Les élus communistes et républicains tiennent à réaffirmer leur attachement au renforcement et à la rénovation des services publics de proximité, et ils ont également à cœur de rappeler que l’une des missions d’une communauté d’agglomération comme la nôtre est de les préserver et non de les supprimer ! La raison d’être de l’intercommunalité n’est-elle pas de s’unir pour améliorer le quotidien de notre population ?
S’il est vrai que l’obsession du gouvernement à réduire les dépenses publiques a pour conséquence une réduction sensible des ressources de la CALL, la suppression de nos services publics ne saurait pour autant être une solution acceptable, d’autres économies pouvant être réalisées sur des postes secondaires, comme notre groupe l’avait d’ailleurs proposé lors du vote du dernier budget.
Il n’est pas plus acceptable de la part des dirigeants communautaires de tenter de reporter la responsabilité du maintien des CPI sur les communes, à charge pour elles de les financer, sachant que ces dernières sont elles aussi -et peut-être plus encore- en proie à l’austérité ambiante.
Décider de supprimer un service public de proximité est déjà contestable, mettre les femmes et les hommes qui assument ce service d’intérêt général devant le fait accompli rend la situation plus intolérable encore.
Ainsi, alors que les élus communautaires sont appelés à prendre position lors de ce Conseil du 29 juin, un courrier adressé aux maires par le président de la CALL le 21 avril ne laissait déjà plus planer aucun doute sur la fermeture des 8 CPI. Cette information fut délivrée de façon toute aussi brutale aux chefs de corps lors d’une « réunion d’information » le 15 avril. Comble du cynisme, nos sapeurs-pompiers volontaires recevaient quelques jours plus tard une fiche de vœux leur demandant s’ils souhaitaient être intégrés au SDIS ou cesser, purement et simplement, leurs activités !
Comment, dès lors, ne pas comprendre la colère de nos pompiers alors que nous aurions pleinement partagé celle de n’importe quel autre salarié traité avec le même mépris par le grand patronat ?
Les quelques rencontres organisées en juin ne sauraient masquer le manque de concertation qui auraient dû présider, dès le début, au règlement de ce dossier particulièrement sensible avec les acteurs concernés suite aux résultats de l’audit mené en 2012.
Faut-il rénover le fonctionnement du CIPALL ? Peut-être. Est-il nécessaire d’en améliorer la gouvernance ? Pourquoi pas… Si les pistes de réflexion sont nombreuses, force est de constater que les sapeurs-pompiers volontaires ne manquent pas de propositions pertinentes destinées à conserver et à améliorer ce service public de proximité.
Aussi, avant qu’une décision ne soit prise, nous demandons solennellement la remise à plat de ce dossier et l’engagement d’un véritable travail de réflexion associant élus et représentants du CIPALL afin de dégager les meilleures solutions possibles pour le bien de notre population.
Bilan du CICE – Le Medef : les vrais assistés du gouvernement
Le crédit d’impôt compétitivité emploi – CICE – c’est 8,7 milliards pour les patrons en 2014 et zéro effet sur la courbe du chômage
« Il faut finir le job » dit Jean-Christophe Cambadelis à Manuel Valls. Combien de cadeaux encore aux patrons sans contreparties ? Jusqu’à quand les Françaises et les Français seront-ils méprisés ?
Quand on est de gauche on fait le choix de l’humain et non du Medef. Rassemblement de tous ceux et celles qui contestent le libéralisme pour une issue à l’austérité
Faire le bilan du CICE (Crédit d’impôt Compétitivité Emploi)
Après avoir demandé le droit de licencier sans justification, le recul de l’âge de la retraite et la suppression de l’Impôt sur la fortune, le Medef obtenait du gouvernement, en 2014, le vote du Crédit d’impôt Compétitivité Emploi – CICE – censément pour « stimuler l’emploi et relancer l’investissement ». Les parlementaires du Front de gauche dénonçaient un nouveau cadeau au patronat.
Depuis, effectivement, la courbe du chômage continuait de progresser, l’investissement de stagner… les dividendes aux actionnaires se portent bien. Ce week-end, au Congrès du Parti socialiste, le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadelis a déclaré, en s’adressant au Premier ministre Manuel Valls : « Maintenant, il te faut finir le job! » Il a précisé :« Il faut poursuivre les réformes de fond. Ce n’est pas le moment de renverser la vapeur, ni celui de changer de conducteur ».
Le CICE jackpot pour les actionnaires
Où va l’argent du CICE ? La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’état sont silencieux. Dans son rapport annuel, la Direction générale des finances publiques indique qu’en 2014, avec le CICE, 900 000 entreprises ont récolté 8,7 milliards d’euros. Principalement les grands groupes, comme Sanofi, La Poste, Orange, PSA, la SNCF, Auchan… en effet, il faut faire des profits pour en bénéficier, et plus ils sont importants, plus l’entreprise touche.
Or, en 2014, Sanofi a organisé 1 800 licenciements après 4 000 en sept ans, La Poste a supprimé l’équivalent de 6284 postes en équivalent agent, la réforme ferroviaire a éradiqué 1500 postes et pourrait en supprimer 10000 d’ici 2020 selon les estimations du cabinet Degest, Auchan a programmé 300 licenciements, PSA a présenté un plan de licenciement de 3 450 personnes et fermé son site d’Aulnay…
Le CICE représente, pour les entreprises, 6 % de la masse salariale mais ce ne sont pas les salaires qui ont augmenté.
Intérêt général nul, on continue ?
Le Ministre des Finances et des comptes publics, Michel Sapin, a fait un premier bilan du CICE. Seuls les chiffres l’intéressent. Alors qu’il rogne sur les salaires, les APL, l’hôpital, les transports… il est peu avare sur le CICE : +50 % pour 2015 soit plus de 16 milliards, 2 milliards supplémentaires, votés en 2014, peuvent être dépensés en 2015, objectif 20 milliards de dépenses annuelles en 2017. On l’a connu plus scrupuleux en ce qui concerne les « dépenses publiques » concernant les citoyen-nes et les salarié-es… Mais là, c’est une demande du Medef .
Quand on est de gauche on fait le choix de l’humain
Ces sommes astronomiques, offertes sans contrepartie, seraient plus utiles pour les besoins humains tels la santé, l’éducation, le pouvoir d’achat… Et pour trouver de l’argent : attaquons nous à la finance et réduisons les coûts du capital.
Si on en a le courage et la volonté, les pistes sont nombreuses. Par exemple:
- Taxer la finance
- Moduler du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers
- Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale
- Réformer la fiscalité pour un impôt juste, utile et éthique
- Mettre à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés
Avec tous ceux et celles qui cherchent, à gauche, une autre voie que le libéralisme, rassemblons nous pour faire valoir une issue à l’austérité.